La Nymphomanie




L'hypersexualité, aussi appelée «sexualité compulsive », est un comportement sexuel humain qui se traduit par une recherche continue et persistante du plaisir sexuel.

Pour les femmes, l'hypersexualité est parfois appelée nymphomanie (composé de « nymphe », une divinité féminine de la mythologie gréco-romaine souvent représentée sous les traits de jeunes filles nues, et de « manie », du latin mania signifiant folie ). Pour les hommes, l'hypersexualité est aussi appelée satyriasis (de «satyres », créatures de la mythologie grecque qui incarnent la force vitale de la nature).

Le concept d'hypersexualité remplace au début du XXIe siècle les anciens concepts de nymphomanie et de satyriasisme. À ces anciens concepts était associé un trouble psychologique caractérisé par une obsession vis-à-vis du sexe entraînant une libido considérée comme trop active.

La limite à partir de laquelle on parle d'hypersexualité est sujette à débat, il est très difficile de définir un niveau « normal » de pulsions sexuelles. Certains se contentent d'un rapport sexuel épisodique, d'autres en ressentent le besoin quotidiennement, voire plus comme ceux qui recherchent des relations considérées comme hors-normes ou à plusieurs partenaires dans le cadre de la sexualité de groupe.

Le consensus au début du XXIe siècle est de parler d'hypersexualité lorsque les conséquences sur le plan social deviennent inacceptables.

L'hypersexualité, chez la femme, ne doit pas être confondue avec le syndrome d'excitation génitale persistant.






Elle se manifeste donc par le fait que la femme est victime d'un besoin de sexe indépendant du sentiment d'amour dont les conséquences commencent à se faire gênantes sur le plan social. La limite n'en est pas strictement quantifiable car les besoins, d'une femme à l'autre, peuvent changer sans pour autant justifier le titre de nymphomanie. Certaines femmes ont cependant besoin, sans être satisfaites, de 5 à 10 rapports sexuels par jour !

Besoin de sexe ou d'attention ?
Telle est la question qui concerne la nymphomanie.
Car cette fameuse norme sociale qu'il est difficile de déterminer s'attache davantage aux signes de séduction qu'au passage à l'acte sexuel à proprement parler. Il existe d'ailleurs des nymphomanes frigides qui, par leur frustration même, sont poussées à enfreindre les codes de bonne conduite en matière d'amour et de sexe.

Le traitement :
Il consiste en une psychothérapie et parfois la prescription de sédatifs. La nymphomanie est un trouble psychologique, une dépendance du même ordre que l'alcoolisme ou la toxicomanie, sauf qu'ici il s'agit d'une dépendance au sexe. Il peut aussi s'agir d'un problème endocrinien, l'hyperovarisme.


Heureusement, peu de femmes en souffriraient et il s'agit souvent davantage d'une étiquette donnée trop hâtivement à des femmes ayant besoin et assumant leurs envies de sexe un peu plus que les autres !

Aurore Fouet

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