La Nécrophilie

La nécrophilie est un sujet intéressant qui fut souvent exploitée par le cinéma (même si moins souvent que le cannibalisme, pourtant moins romantique). La passion du nécrophile consiste à trouver une satisfaction sexuelle avec des cadavres (ou même des morceaux de ceux-ci).

On trouvera chez Kraft-Ebing, dans la Psychopathia Sexualis, la présentation de certaines formes de nécrophilies. Dans ces courts passages, nous pourrons relever une première explication sur la motivation nécrophile : primaire, elle consiste à ce que l’objet de désir soit entièrement dans la soumission (et quoi de plus calme et docile qu’une personne décédée ?).

En un sens, la nécrophilie renverrait au fantasme  fou de ne pas perdre l’objet aimé, et de l’empêcher absolument de partir... Nous parlons bien d’objet, et non de sujet ou d’être, et c’est ce qui classe l’obsession nécrophile dans le champ des perversions.


Vivre d'amour et de chair fraiche, obtenir un surnom amusant

La nécrophile se confond parfois avec le cannibalisme, en particulier chez certains tueurs en série menés par des motivations sexuelles sadiques. Nous pourrons citer par exemple : Andrei Chikatilo « Le Monstre de Rostov », Edmund Kemper « L’ogre de Santa Cruz », Albert Fish « Le Vampire de Brooklyn » ou Jeffrey DAHMER « Le Cannibale de Milwaukee ».

A noter que s’illustrer dans l’art de la nécrophilie permet d’obtenir un surnom amusant qui restera dans les annales... Ce qui nous fait penser qu’il convient de bien choisir sa ville de prédilection, au risque de se voir appeler : « le violeur de Bourg-la-Reine », « l’égorgeur de St Benoit-la-Chipotte » ou « le massacreur de Montcuq ».

En sont temps, Ursula Andress a beaucoup donné de sa personne pour promouvoir le cannibalisme glamour

Chez le tueur cannibale, l’affection si particulière du pervers est poussée jusqu’au fait d’assimiler la personne, de ne faire qu’un avec elle en l’ingérant (certains moins romantiques diront « s’approprier les pouvoirs et l’intelligence des personnes mangées »). En tout cas, quelle que soit le but avancé, on retrouvera une motivation sexuelle perverse sous-jouissante qui fera entrer le tueur en question dans la catégorie des pervers nécrophiles.

Je terminerais ce petit exposé en soulignant que la nécrophilie est interdite par la loi dans de nombreux pays (voir tous), car ce n’est pas très très respectueux (mais on se demande alors quel cadavre a cafté aux autorités pour promulguer des lois pareilles).

Julien Martinet.

1 commentaire:

  1. Tout dépend du contexte économique et social, ici en occident il est rare de mourir de faim, en Afrique Centrale, c'est courant . De plus les cadavres ne sont pas systématiquement ramassés, le plus souvent ce sont les chacals et les hyènes qui les dépècent, ou bien celui qui trouve un cadavre frais le mange .
    La viande humaine boucanée se conserve très bien pendant plusieurs jours, car en Afrique Centrale il n'y a pas de réfrigérateur., et pas de secteur électrique non plus . De plus la viande humaine est très prisée, c'est comme du porc, en plus fin . Il est de coutume de manger ceux qu'on a aimé ou admiré, ainsi tout comme en Europe on fait du recyclage, de cadavres .

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