Harpaxophilie

Excitation sexuelle à l'idée d'un vol (du grec "harpax": "voleur", et "philia": "amour de"). L'harpaxophilie peut aussi être une chresmatistophilie, excitation à l'idée d'être volé.

L'expérience d'avoir été cambriolé est généralement pénible. La déclaration habituelle des victimes d'un tel acte est, en plus de la perte financière, l'impression d'indiscrétion, d'intimité rompue. Le mot "viol" est souvent prononcé, ce qui nous ramène à des connotations sexuelles. Le fait d'être dépossédé illégalement de son bien produit évidemment une sécrétion d'adrénaline que certains trouvent agréable, au point même de vouloir revivre cette expérience au cours de mises en scène érotiques.

En général, la victime supposée fait semblant de dormir dans son lit, tandis que le partenaire, déguisé en cambrioleur, pénètre dans la chambre par la fenêtre, ou par toute autre issue à pas de loup. La "victime" continue de "dormir" tandis que le voleur ou la voleuse fouille partout. Parfois, la victime s'éveille et une lutte s'ensuit: l'érotisme de cet affrontement s'ajoute à celui procuré par l'harpaxophilie satisfaite.

Parfois, le "voleur" ligote sa victime et la malmène pour lui faire révéler la cachette de ses économies, de ses bijoux.

Ces simulations sont généralement fort excitantes et comptent parmi les plus efficaces des mises en scène.


[A ne pas réaliser avec un vrai cambrioleur...]

Laura doigté

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